INTERPRETATION |
In the
song, Evangeline reflects on her life. In the first verse, she remembers
that in the 'spring of her life' she had fully believed the dream of all
youth for love, peace and happiness. The Acadian youth felt far away from
danger and sheltered from all harm. In the second verse, she remembers
her days as a young adult in Grand-Pre with her dearest friend, Gabriel
and surrounded by a loving family and community. In the third verse, Evangeline
reflects on the plans that the parents and grandparents were making as
they watched their children growing, marrying and starting their new lives.
But all was suddenly interrupted by an enemy who
brought
deep sorrow and hardship upon the Acadian families. In the final verse,
Evangeline thinks of her days in a strange land, the prey of an angry destiny
which robbed her of her friends, her family and her happiness. She fears
that she will never again see her childhood friend, Gabriel to whom she
had vowed her love. But true to the Acadian character, in her heart, she
maintains a hope that she will see him again in a better place. |
LYRICS |
Je
l'a-vais cru ce re-ve du jeune a-ge,
Qui
sou-ri-ant m'an-non-cait le bon-heur,
Et
con-fi-ante en cet heu-reux pre-sag-e,
Mes
jeu-nes ans s'e-cou-laient sans dou-leur.
Il
est si doux, au prin-temps de la vi-e
D'ai-mer
d'a-mour les a-mis de son coeur,
De
vivre heu-reux au sein de la Pa-tri-e,
Loin
du dan-ger, a l'a-bri - du mal-heur,
Loin
du dan-ger, a l'a-bri du mal-heur.
Refrain:
E-van-ge-li-ne,
E-van-ge-li-ne,
Tout
chant i-ci ton no-ble-nom,
Dans
le val-lon, sur la col-ine,
L'e-cho
re-pete et nous re-pond:
E-van-ge-line,
E-van-ge-line.
Qu'ils
e-taient beaux, ces jours de notre en-fance,
Cher
Ga-bri-el, au pa-ys de Grand-Pre,
Car
l'a reg-naient la paix et l'in-no-cence,
Le
tendre a-mour et la franche gai-te;
Qu'ils
e-taient doux, le soir sous la char-mille,
Les
en-tre-tiens du vill-age ass-em-ble!
Comme
on s'aim-ait! Quelle aim-able fam-ille
On
y for-mait sous ce ciel a-dor-e,
On
y for-mait sous ce ciel a-dor-e.
Refrain
Je
l'a-vais cru ce re-ve du jeune a-ge,
Qui
sou-ri-ant m'an-non-cait le bon-heur,
Et
con-fi-ante en cet heu-reux pre-sag-e,
Mes
jeu-nes ans s'e-cou-laient sans dou-leur.
Il
est si doux, au prin-temps de la vie
D'ai-mer
d'a-mour les a-mis de son coeur,
De
vivre heu-reux au sein de la Pa-tri-e,
Loin
du dan-ger, a l'a-bri - du mal-heur,
Loin
du dan-ger, a l'a-bri du mal-heur.
Refrain
La
les an-ciens, de-vis-ant du me-nag-e,
A-vec
a-mour con-temp-laient leurs en-fants
Qui
re-veil-laient les e-chos du vill-age
Par
leurs re-frains et leurs a-mu-se-ments.
La
vie a-lors cou-lait douce et pais-ible
Au
vieux Grand-Pre, dans not-re cher pa-ys
Lors-que
sou-dain, notre enn-em-i terr-ibl-e
Nous
ab-reuv-a de mal-heurs in-ou-is,
Nous
ab-reuv-a de mal-heurs in-ou-is.
Refrain
He-las!
de-puis sur la terre e-trang-er-e,
J'er-re
tou-jours en proie a la dou-leur,
Car
le des-tin dans sa sombr-e co-ler-e
M'a
tout ra-vi, mes a-mis, mon bon-heur,
Je
ne vois plus l'-am-i de mon en-fanc-e
A
qui j'a-vais jur-e mon tendre a-mour,
Mais
dans mon coeur j-e garde l'es-per-anc-e
De
le re-voir dans un meil-leur se-jour,
De
le re-voir dans un meil-leur se-jour.
Fin. |