<BGSOUND SRC="music/evangeln.mid">
        Musique MIDI de fond : "Évangeline" de THE GREAT CANADIAN TUNEBOOK, Ordonnancé par Barry Taylor, Victo    Page traduit par André Thériault, délégué de la "Joseph et Gaudélie Thériault Grande-Branche" de Québec.

Le bassin de Port-Royal, bassin actuel d’Annapolis. C’est ce magnifique paysage que les premiers immigrants ont aperçu alors qu’ils entraient par cette étroite ouverture (côté gauche de la photo) appelée « The Gut » dans le bassin de la baie Française ou de l’actuelle Bay of Fundy). C’est la vue vers l’Est, vers Port-Royal, qui est juste au-dessus de l’horizon, au centre. C’est en 1605 que se sont installés les premiers arrivants à Port-Royal, sur ce morceau de terre situé sur la gauche du centre à travers le bassin. Quelle splendeur de bleu et de vert ! À l’extrémité est du bassin, à Port-Royal, la rivière Dauphin, aujourd’hui appelée Annapolis River, coule vers le Sud, vers le bassin.
Aujourd’hui, Annapolis-Royal raconte l’histoire des Acadiens avec l’habitation Port Royal, une reproduction de Port-Royal construite en 1605 par un gentilhomme français appelé Pierre Dugua De Mons. À droite, une vue de la rivière Dauphin telle que vue de l’Habitation de Port-Royal. Le fleuve que vous pouvez voir ici, coulant vers l’Ouest (à droite) dans le bassin, a formé le noyau de la fondation de Port-Royal. Administrée par Parcs Canada, l’Habitation est un musée vivant qui raconte l’histoire de l’ancienne Acadie du début des années 1600, tôt avant l’arrivée des familles françaises dans les années 1630. Ironiquement, malgré que l’ensemble ait été construit pour se protéger des attaques indiennes, les Français quittèrent ces installation au profit des Micmac de 1607 à 1610. Une expédition anglaise, venant de la colonie de Virginie, pilla et brûla l’habitation en 1613.
Faites une excursion virtuelle de la vieille installation de Port-Royal l’historique parc national de Port-Royal.
.
L’installation de Port-Royal. L’ensemble fortifié a été conçu pour fournir l’abri aussi bien que la protection pour ses habitants. La terrasse située au coin avant gauche servait de plate-forme pour le canon. Sous celle-ci, on y entreposait la poudre. Sur le côté droit du fort, on retrouvait, dans l’ordre, le bâtiment qui servaient de pièce commune, le quartier des artisans et la chapelle. Dans l’autre bâtiment, vers le haut, au-dessus, se trouvaient quatre chambres pour les hommes. Dans le coin supérieur droit, un passage reliait le bâtiment à la résidence de Sieur De Mons. Toujours vers la droite, on pouvait trouver le bâtiment logeant le « Sail-Loft », un entrepôt, une cave à vin et la salle du marché. Dans le coin droit avant était située la salle de garde et une palissade pour la garde. On trouvait aussi, en bas, un logement pour les messieurs et aussi, sur la gauche, la forge, la cuisine et la boulangerie. Un puit commun se trouvait au centre de la cour intérieure. (Cliquez sur l’ensemble pour une vue rapprochée.)
Le drapeau acadien flottait sur la forteresse. C’est le coin de l’ensemble qui veille sur le bassin de Port-Royal et où doivent se trouver les gros canons. La plate-forme fournit une surface élevée pour les canons alors que le surface inférieure sert de stockage sur et sec pour la poudre à canon. 

                                                                  Dans la partie gauche de la photo, le bâtiment qui loge la salle commune, le quartier des artisans et la chapelle. 

Dans la photo de gauche, vous pouvez voir l’entrée qui mène à l’Habitation après le poste de garde sur le côté droit. Droit devant, l’escalier menant au « Sail-Loft » en haut et derrière l’escalier se trouvent la porte et la fenêtre de la résidence de Sieur De Mons.

Dans la photo à la droite. Les guides de l’Habitation sont amicaux et très serviables. Libre à vous de discuter de la vie et des coutumes acadiennes. Ils sont très bien informés de la vie des Acadiens de cette époque aussi bien que sur les premières familles acadiennes.

Cet Acadien est un monsieur Melançon vêtu de la tenue des Acadiens du 17e siècle.
 
 
 

Dans la photo de droite, la cour avec le puit dans la partie avant. Dans la cour arrière, se trouve le bâtiment des logements pour les messieurs.

Dans la photo ci-dessus, l’intérieur de la chapelle montrant l’autel, le saint tabernacle et la sainte table. Une des missions importantes des Français était de venir dans le nouveau monde pour convertir les Indiens. Par conséquent, quelques missionnaires accompagnaient toujours les explorateurs pour réaliser ces conversions.

La photo à l’extrême droite nous permet de voir, à travers la fenêtre de la chapelle, la façade de la maison des messieurs ainsi que la maison du Sieur De Mons, dans le coin.

Si on en juge par les paires de sabots en bois, tous pouvaient se détendre devant la cheminée de la salle commune. C’étaient les chaussures de l’époque selon qu’on travaillait aux champs ou à l’intérieur. Si faites correctement, ces chaussures étaient tout à fait confortables, bien que je suppose qu’elles aient causé quelques boursouflures de temps en temps. 

La salle commune servait de salle à manger principale et aussi pour le divertissement. Dans les touts premiers jours de l’habitation, Champlain établi l’Ordre du Bon Temps (Order of good cheer) pour tenir notre table joyeuse et bien garnie. Certains colons acadiens se portaient volontaires pour fournir la nourriture pour les festins qui étaient habituellement tenus chaque semaine et aussi assurer du divertissement comme de la musique où du théâtre. Visitez notre section de "Cuisine Acadienne/Cadienne" pour goûter certains des mets acadiens de l’époque.

Durant les repas, on assistait à une chorégraphie raffinée accompagnée de musique. Dans une des brochures de Parc Canada sur l’Habitation, on peut y lire que Marc Lescarbot, un avocat parisien, a passé l’hiver de 1606-1607 à l’Habitation. Ses descriptions vivantes de la colonie nous présentent un aperçu de la vie de cette époque. Parmi ses écritures :Le Théâtre de Neptune exécuté pour la première fois en novembre 1606, pour accueillir de Poutrincourt à son retour à l’Habitation après un voyage d’exploration dans le Sud.


Le dernier arrêt de notre excursion à Port-Royal est de visiter la ferme de Jehan et de Perrine

Nous voyons, sur la carte de droite, les alentours de la ferme ancestrale des Terriot qui sont mis en évidence et une étoile (juste à la gauche du village de Belleisle) qui note l’endroit approximatif de la maison de Claude Terriot selon le recensement d’Acadie. De ces mêmes recensements, nous savons qu’au cours des années antérieures, Jehan et Perrine vivaient avec Claude Terriot et son épouse. Nous pouvons affirmer, sans aucun doute, que cet endroit était celui de Jehan et de Perrine. Ce secteur entier de la péninsule qui saillit au sud dans le fleuve est la région de Belleisle. Une référence peut-être vers l’île à travers la péninsule de Belleisle.

CLICK ON MAP TO ZOOM...

À travers le fleuve et à la gauche de Belleisle avec une péninsule pointant vers le nord se situe la région de Prée Ronde, la ferme de Pierre Thibodeau et de son épouse, Jeanne Terriot, fille aînée de Jehan et de Perrine. Cette carte et cette photo, à droite, sont une gracieuseté de Daniel Thériault, fils d’Adrien (Léo, Maxime, Charles) qui est délégué pour la grande branche de Charles et de Méthaïde Thériault. (Il devrait être noté que Prée Ronde a été plus tard renommé 'Round Hill' par les Anglais et est le nom utilisé dans les cartes d'aujourd'hui. La traduction correcte du nom devrait être 'Round Meadow'.)

Daniel a expliqué que : « Quand je suis allé à Annapolis Royal…, j’ai trouvé Belleisle, j’ai traversé le fleuve et suis allé à la Round Hill (où vécurent Pierre Thibodeau et son épouse Jeanne Terriot). J’ai pris une photo de ce secteur (voir ci-dessous)…»  Sur la gauche de la photo vous pouvez voir une partie de 'Round Hill') puis la rivière au centre et les montagnes du nord à l’arrière plan. Belleisle est juste de l’autre côté (nord) de la rivière…» L’endroit où a été prise la photo est marqué sur la carte ci-dessus avec une flèche jaune orange qui pointe dans la direction où Daniel regardait lorsqu’il a pris la photo. 

CLICK ON PHOTO TO ZOOM...

Ainsi, la terre à travers le fleuve d’Annapolis était celle de Jehan et plus tard celle de Claude Terriot. C’est ici qu’ils ont vécu en cultivant la terre, en récoltant et en élevant leurs bestiaux. Le paysage de cette photo avec ses montagnes à l’horizon est celui que notre ancêtre, Jehan Terriot, a vu chaque jour de sa vie dans le nouveau monde. C’est ici que lui et son épouse bien aimée, Perrine, reposent encore aujourd’hui… dans le bleu et le vert.


PAGE 1  PAGE 3