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Le
bassin de Port-Royal, bassin actuel d’Annapolis. C’est ce magnifique
paysage que les premiers immigrants ont aperçu alors qu’ils entraient
par cette étroite ouverture (côté gauche de la photo)
appelée « The Gut » dans le bassin de la baie Française
ou de l’actuelle Bay of Fundy). C’est la vue vers l’Est, vers Port-Royal,
qui est juste au-dessus de l’horizon, au centre. C’est en 1605 que se sont
installés les premiers arrivants à Port-Royal, sur ce morceau
de terre situé sur la gauche du centre à travers le bassin.
Quelle splendeur de bleu et de vert ! À l’extrémité
est du bassin, à Port-Royal, la rivière Dauphin, aujourd’hui
appelée Annapolis River, coule vers le Sud, vers le bassin. |
Aujourd’hui,
Annapolis-Royal raconte l’histoire des Acadiens avec l’habitation Port
Royal, une reproduction de Port-Royal construite en 1605 par un gentilhomme
français appelé Pierre Dugua De Mons. À droite, une
vue de la rivière Dauphin telle que vue de l’Habitation de Port-Royal.
Le fleuve que vous pouvez voir ici, coulant vers l’Ouest (à droite)
dans le bassin, a formé le noyau de la fondation de Port-Royal.
Administrée par Parcs Canada, l’Habitation est un musée vivant
qui raconte l’histoire de l’ancienne Acadie du début des années
1600, tôt avant l’arrivée des familles françaises dans
les années 1630. Ironiquement, malgré que l’ensemble ait
été construit pour se protéger des attaques indiennes,
les Français quittèrent ces installation au profit des Micmac
de 1607 à 1610. Une expédition anglaise, venant de la colonie
de Virginie, pilla et brûla l’habitation en 1613. |
Faites une excursion
virtuelle de la vieille installation de Port-Royal l’historique
parc national de Port-Royal. |
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L’installation
de Port-Royal. L’ensemble fortifié a été
conçu pour fournir l’abri aussi bien que la protection pour ses
habitants. La terrasse située au coin avant gauche servait de plate-forme
pour le canon. Sous celle-ci, on y entreposait la poudre. Sur le côté
droit du fort, on retrouvait, dans l’ordre, le bâtiment qui servaient
de pièce commune, le quartier des artisans et la chapelle. Dans
l’autre bâtiment, vers le haut, au-dessus, se trouvaient quatre chambres
pour les hommes. Dans le coin supérieur droit, un passage reliait
le bâtiment à la résidence de Sieur De Mons. Toujours
vers la droite, on pouvait trouver le bâtiment logeant le «
Sail-Loft », un entrepôt, une cave à vin et la salle
du marché. Dans le coin droit avant était située la
salle de garde et une palissade pour la garde. On trouvait aussi, en bas,
un logement pour les messieurs et aussi, sur la gauche, la forge, la cuisine
et la boulangerie. Un puit commun se trouvait au centre de la cour intérieure.
(Cliquez
sur l’ensemble pour une vue rapprochée.) |
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Le drapeau acadien
flottait sur la forteresse. C’est le coin de l’ensemble qui veille sur
le bassin de Port-Royal et où doivent se trouver les gros canons.
La plate-forme fournit une surface élevée pour les canons
alors que le surface inférieure sert de stockage sur et sec pour
la poudre à canon.
Dans la partie gauche de la photo, le bâtiment qui loge la salle
commune, le quartier des artisans et la chapelle. |
Dans
la photo de gauche, vous pouvez voir l’entrée qui mène à
l’Habitation après le poste de garde sur le côté droit.
Droit devant, l’escalier menant au « Sail-Loft » en haut et
derrière l’escalier se trouvent la porte et la fenêtre de
la résidence de Sieur De Mons.
Dans la photo à
la droite. Les guides de l’Habitation sont amicaux et très serviables.
Libre à vous de discuter de la vie et des coutumes acadiennes. Ils
sont très bien informés de la vie des Acadiens de cette époque
aussi bien que sur les premières familles acadiennes. |
Cet
Acadien est un monsieur Melançon vêtu de la tenue des Acadiens
du 17e siècle.
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Dans
la photo de droite, la cour avec le puit dans la partie avant. Dans la
cour arrière, se trouve le bâtiment des logements pour les
messieurs. |
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Dans la photo ci-dessus,
l’intérieur de la chapelle montrant l’autel, le saint tabernacle
et la sainte table. Une des missions importantes des Français était
de venir dans le nouveau monde pour convertir les Indiens. Par conséquent,
quelques missionnaires accompagnaient toujours les explorateurs pour réaliser
ces conversions.
La photo à
l’extrême droite nous permet de voir, à travers la fenêtre
de la chapelle, la façade de la maison des messieurs ainsi que la
maison du Sieur De Mons, dans le coin. |
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Si on en juge par
les paires de sabots en bois, tous pouvaient se détendre devant
la cheminée de la salle commune. C’étaient les chaussures
de l’époque selon qu’on travaillait aux champs ou à l’intérieur.
Si faites correctement, ces chaussures étaient tout à fait
confortables, bien que je suppose qu’elles aient causé quelques
boursouflures de temps en temps.
La salle commune
servait de salle à manger principale et aussi pour le divertissement.
Dans les touts premiers jours de l’habitation, Champlain établi
l’Ordre du Bon Temps (Order of good cheer) pour tenir notre table joyeuse
et bien garnie. Certains colons acadiens se portaient volontaires pour
fournir la nourriture pour les festins qui étaient habituellement
tenus chaque semaine et aussi assurer du divertissement comme de la musique
où du théâtre. Visitez notre section de "Cuisine
Acadienne/Cadienne" pour goûter certains des mets acadiens de
l’époque.
Durant les repas,
on assistait à une chorégraphie raffinée accompagnée
de musique. Dans une des brochures de Parc Canada sur l’Habitation, on
peut y lire que Marc Lescarbot, un avocat parisien, a passé l’hiver
de 1606-1607 à l’Habitation. Ses descriptions vivantes de la colonie
nous présentent un aperçu de la vie de cette époque.
Parmi ses écritures :Le Théâtre de Neptune exécuté
pour la première fois en novembre 1606, pour accueillir de Poutrincourt
à son retour à l’Habitation après un voyage d’exploration
dans le Sud. |
Le
dernier arrêt de notre excursion à Port-Royal est de visiter
la ferme de Jehan et de Perrine…
Nous voyons, sur
la carte de droite, les alentours de la ferme ancestrale des Terriot qui
sont mis en évidence et une étoile (juste à la gauche
du village de Belleisle) qui note l’endroit approximatif de la maison de
Claude Terriot selon le recensement d’Acadie. De ces mêmes recensements,
nous savons qu’au cours des années antérieures, Jehan et
Perrine vivaient avec Claude Terriot et son épouse. Nous pouvons
affirmer, sans aucun doute, que cet endroit était celui de Jehan
et de Perrine. Ce secteur entier de la péninsule qui saillit au
sud dans le fleuve est la région de Belleisle. Une référence
peut-être vers l’île à travers la péninsule de
Belleisle.
À travers
le fleuve et à la gauche de Belleisle avec une péninsule
pointant vers le nord se situe la région de Prée Ronde, la
ferme de Pierre Thibodeau et de son épouse, Jeanne Terriot, fille
aînée de Jehan et de Perrine. Cette carte et cette photo,
à droite, sont une gracieuseté de Daniel Thériault,
fils d’Adrien (Léo, Maxime, Charles) qui est délégué
pour la grande branche de Charles et de Méthaïde Thériault.
(Il devrait être noté que Prée Ronde a été
plus tard renommé 'Round Hill' par les Anglais et est le nom utilisé
dans les cartes d'aujourd'hui. La traduction correcte du nom devrait être
'Round Meadow'.)
Daniel a expliqué
que : « Quand je suis allé à Annapolis Royal…, j’ai
trouvé Belleisle, j’ai traversé le fleuve et suis allé
à la Round Hill (où vécurent Pierre Thibodeau et son
épouse Jeanne Terriot). J’ai pris une photo de ce secteur (voir
ci-dessous)…» Sur la gauche de la photo vous pouvez voir une
partie de 'Round Hill') puis la rivière au centre et les montagnes
du nord à l’arrière plan. Belleisle est juste de l’autre
côté (nord) de la rivière…» L’endroit où
a été prise la photo est marqué sur la carte ci-dessus
avec une flèche jaune orange qui pointe dans la direction où
Daniel regardait lorsqu’il a pris la photo.
Ainsi, la terre à
travers le fleuve d’Annapolis était celle de Jehan et plus tard
celle de Claude Terriot. C’est ici qu’ils ont vécu en cultivant
la terre, en récoltant et en élevant leurs bestiaux. Le paysage
de cette photo avec ses montagnes à l’horizon est celui que notre
ancêtre, Jehan Terriot, a vu chaque jour de sa vie dans le nouveau
monde. C’est ici que lui et son épouse bien aimée, Perrine,
reposent encore aujourd’hui… dans le bleu et le vert. |
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